Pourquoi ne prévoit-on pas, au moins pour les électeurs résidant à l’étranger, de pouvoir voter par Internet ou par SMS ?
Cela économiserait le prix des machines à voter, éviterait la mise en place des bureaux de vote, les déplacements...
Sans doute, mais on rencontrerait les mêmes problèmes que ceux posés par le vote électronique sans ticket. De plus, il s’agirait d’une forme de vote « à distance ». Or le vote à distance (électronique ou non) ne permet pas de garantir le secret du vote : il ouvre la porte aux pressions extérieures, familiales notamment, ou même à la vente de votes « au marché noir ». Garantir le secret du vote n’est possible que si l’électeur vote dans un isoloir situé dans un lieu public prévu à cet effet, de manière à ce que chacun puisse constater que le votant était bien seul dans l’isoloir et que personne d’autre que lui n’a pu être témoin de son vote. Le vote à distance pose, en outre, un problème complexe quant à la vérification de l’identité de l’électeur.